Le Jamais Lu a pour mission de créer un lien fort entre le public et les auteurs d’aujourd’hui. Il offre aux dramaturges, particulièrement ceux de la relève, des tribunes originales, engagées et festives. Le Jamais Lu œuvre au développement de la dramaturgie québécoise, canadienne et internationale.
Chaque année, le Jamais Lu produit un festival à Montréal, un à Québec et un à Paris. Pensées par des metteurs en scène et faites par des comédiens, des lectures théâtrales y sont présentées. Elles font jaillir des langues, des formes et des styles très variés et empreints d’une envie commune : celle d’interroger, au moyen de la fiction, le monde dans lequel nous vivons.
Année > 2009
Avec > Noé Cropsal // Emmanuelle Hiron // Denis Lavalou // Vincent Leclerc
Musique > Robert Le Magnifique
Sur l’invitation de Marcelle Dubois, et avec le soutin de l’OFQJ, David Gauchard a mis en lecture un texte inédit de Marie-Christine Lê-Huu : Le Cas Kriovna, lors du festival du Jamais Lu à Montréal.
Anna Kriovna a disparu. Anna dont on ne sait rien, sinon que sa beauté ravageuse a attisé le désir des hommes et suscité la jalousie des femmes. Anna qui défendait avec cynisme et intelligence son manque d’attachement à la vie. Depuis son départ de l’hôpital psychiatrique où elle était traitée, aucune trace d’elle nulle part. Les hypothèses sont nombreuses sur cette disparition qui rappelle celle, il y a dix ans, d’une certaine Léa Goldstein. De ces deux femmes ne reste que ce qu’on croit qu’elles ont été : la rumeur. Et d’entre les avis de ceux qui se sont réunis pour tenter d’y voir plus clair ne semble émerger qu’une vérité : personne ne sait vraiment qui elles étaient. La reconstitution des faits, à laquelle ils prennent part sous nos yeux, met avant tout en lumière leur propre désarroi. Anna Kriovna a disparu.
Année > 2011
Avec > Arm // Emmanuelle Hiron // Ève Landry // Michel Mongeau
Dans le cadre des 10 ans du festival, David Gauchard a mis en scène la lecture d’un texte encore inédit de Catherine Levasseur-Terrien : Lolita.
Monsieur H, le poète, est mort avant qu’ait lieu son procès pour tentative de meurtre de Charlotte, la mère de Lolita, la petite qui n’avait pas de père. Son testament : la confession de son amour pour la nymphe de 12 ans, laissée sur un magnétophone.
