Câini
Un homme seul dans sa chambre d’hôtel, loin, très loin de chez lui, dialogue avec ce qui pourrait être, sans doute, le dernier chien de Bucarest.
» Quand Sergio m’a parlé des Chiens de Bucarest j’ai tout de suite compris de quoi il s’agissait. Quelques années après la chute de Ceausescu, j’ai eu la chance de visiter cette ville et trois images fortes me sont restées : Le béton, l’anarchie des câbles électriques et les innombrables meutes de chiens errants. Quand nous sommes retournés cette année dans la capitale roumaine, fêter ses 555 ans, il n’y avait plus un chien…
Sergio Grondin travaille une fois de plus sur l’intime et l’épique. Il traite, non sans humour, l’histoire de ces chiens errants mais aussi celle de l’errance d’un homme loin de chez lui à l’aube d’abandonner ses vieux démons. une simple histoire d’amour.
Pour m’accompagner à la mise en scène, Sergio a eu la très bonne idée de convier une fois de plus le très (ré)créatif Kwalud pour la musique mais aussi le talentueux dessinateur Hippolyte qui par son coup de crayon magique viendra de-ci, de-là, accompagner les mots, les devancer, leur faire écho et les abandonner parfois, laissant entendre un texte délicat, sensible et, tout comme son auteur, toujours sincère. »
David Gauchard