Auteurs > Legs McNeil & Gillian McCain
Traduction > Héloïse Esquié
Mise en scène > David Gauchard
Adaptation > Vincent Mourlon
Genre > lecture
Année de création > 2011
Public > tout public
Durée > 1h00
Avec > Emmanuelle Hiron // Anne Buffet // Arm // Nicolas Petisoff // Vincent Mourlon // Cécile Jeanneret // Léonore Chaix // Saverio Maligno
Son > Klaus Löhmann // Conseiller musique > Thomas Lagarrigue
Raconter l’histoire d’une bande de losers et de marginaux, de junkies et de putains, de génies et d’idiots, de poètes et d’illettrés, qui se sont réunis pendant un bref moment dans l’histoire pour faire du très bon rock ‘n‘ roll, et s’éclater en le faisant.
Puisse cette histoire nous donner à tous la force de ne jamais accepter la médiocrité, car seuls les médiocres se reposent toujours sur leurs lauriers.
Cet ouvrage est le fruit (vénéneux) de centaines d’heures d’entretiens avec ceux qui ont animé l’un des mouvements culturels et musicaux les plus détonants de la fin du vingtième siècle : le punk-rock américain.
Please Kill Me se lit comme un roman à plusieurs voix, rapide à couper le souffle comme une chanson des Ramones.
Réalisé sous forme de montage nerveux, extrêmement vivant et souvent impitoyablement drôle ou tragique, ce livre nous offre une plongée incroyable dans la vie quotidienne pleine de bruit et de fureur, de drogues, de catastrophes, de sexe et de poésie (parfois) du Velvet Underground, des Stooges d’Iggy Pop, des New York Dolls et des Heartbreakers de Johnny Thunders, de Patti Smith, des Ramones, de Blondie et de dizaines d’autres…
Avec leur gouaille et leur verve redoutables ou leur humour pince-sans-rire, les acteurs ressuscitent pour nous les anecdotes les plus délirantes des différentes époques de leur vie, font revivre ces personnages attachants et/ou détestables (avec des scènes d’anthologie à tous les chapitres), à tel point qu’on a l’impression de partager avec eux ce quotidien insensé de galères en tout genre, qu’on étouffe de rire à l’évocation des frasques d’Iggy Pop déchaîné ou d’un impayable Dee Dee Ramone ; ou qu’on ravale ses larmes à celle de la fin calamiteuse d’un Johnny Thunders ou d’un Jerry Nolan.
L’enchaînement irrévérencieux des points de vue provoque des effets comiques souvent irrésistibles, puisqu’ici, comme l’indique le sous-titre, aucune censure n’a cours, les amitiés indéfectibles côtoient les antipathies persistantes et les amours explosives…
Production > L’unijambiste // Festival Rockomotives, Vendôme // Théâtre – Scène Nationale de Saint Nazaire